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 ITW sur technikart.com - septembre 2007

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MessageSujet: ITW sur technikart.com - septembre 2007   ITW sur technikart.com - septembre 2007 Icon_minitimeDim 28 Sep - 12:03

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MessageSujet: Re: ITW sur technikart.com - septembre 2007   ITW sur technikart.com - septembre 2007 Icon_minitimeLun 29 Sep - 0:33

Fancy : "Eternels kids"
Héros glam rock-métal d'une scène française qui a du mal à sortir du cardre, l'excelent trio androgyne Fancy déchaine les foules depuis bientôt cinq ans avec ses lives fiévreux. Un maxi sur le label "Disque primeur" et quelques tournées plus tard on commençait à se demander quant ces types allaient enfin créer l'évènement. A l'heure de la sortie de leur premier (excellent) album, "Kings of the world" vont-ils enfin mettre tout le monde d'accord ?


Ils ont débarqué sans crier gare avec "Seventeen", single écrasant la concurrence au sein de la compile CQFD 2004 des Inrocks. Deux ans plus tard un maxi du même nom est sorti, mais c’est surtout leurs concerts qui ont fait leur réputation. Androgynes, maquillés, attifés, déchaînés, tout en rock et en voix hérissés, Jessie Chaton (chant), Ramon Pavez (basse) et Mohamed Yamani (guitare) sont de vraies bête de scène. Mais sont-ils de vrais songwriters ? C’est ce qu’on est allé vérifié en interview avec "Jess" et "Rae" alors que la sortie de Kings of the worlds, leur premier album, approche à grands pas.

Technikart : Salut les gars. Dites, la presse a reçu votre album en version sampler, chaque morceau se voyant amputé de moitié. C’est juste une méthode d’anti-piratage ?

Jess : Non, c’est surtout dû au fait que le disque n’était pas complètement mixé. On préfère attendre d’avoir fini le mix avant de le montrer en totalité. Et il faut qu’on se dépêche parce que l’album sort en septembre et on commence à avoir pas mal de retard.

Technikart : A quoi est dû ce retard ?

Jess : On est très lent…

Technikart : Pourtant ça fait quelque chose comme 3-4 ans que vous êtes dessus, non ?

Rae : Oui, mais il y a eu beaucoup de coupures. On s’est demandé à un moment s’il ne fallait pas le faire mixer par des personnes un peu connues donc ça a pas mal traîné…

Technikart : C’est peu de dire que vous prenez votre vraie dimension sur scène. Après ces divers faits d’armes scéniques, ça revêt quelle importance pour vous de sortir un album ?

Jess : C’est une finalité. Ça fait 3-4 ans qu’on joue ces chansons sur scène et on a envie qu’un plus large public les découvre et éprouve pour elles le même engouement que nous. Et c’est aussi pour pouvoir passer à de nouveaux morceaux, un nouveau disque ! Après la pression qui accompagne la sortie du disque, on ne s’en rend pas compte. On est surtout super excité et heureux de le sortir. On ne sait pas ce qui va ça va donner niveau ventes et accueil. Enfin, perso je n’en suis pas très conscient. Et toi, Rae ?

Rae : Je ne sais pas. Pour moi c’est une aventure. On va lâcher notre disque en pâture et on verra. Ça fait un peu partie de l’excitation.

Technikart : La trouille ?

Rae : Oui, mais on n’est pas non plus transi de peur. On a une sorte de trac mais c’est un trac constructif, comme celui qu’on ressent avant de monter sur scène.

Technikart : Avez-vous ramé pour bâtir un répertoire de chansons qui ait sa cohésion sur disque ?

Jess : (Silence.) Un peu quand même ! Parce qu’on est un groupe qui aime avant tout l’énergie et la mélodie mais qui aime différents styles de musiques donc c’est vrai que parfois on aimerait faire des incursions dans d’autres genre que notre créneau rock speed. D’ailleurs on a quelques morceaux qui flirtent avec d’autres styles, dont un composé par Rae qui s’appelle "Fly to America". Il sera en face B du 45 tours inédit qu’on va tirer à 500 exemplaires. C’est un morceau un peu plus pop et moins excité que ce qu’on a l’habitude de faire. Et c’est aussi un morceau un peu plus mainstream.

Rae : Parfois on se demande si on est cohérent artistiquement. On a envie d’exprimer nos différentes influences dans nos compos, mais on s’interroge : "Est-ce qu’il n’est pas trop tôt pour dévoiler cette facette ?" On garde donc des morceaux pour une prochaine étape de Fancy.

Technikart : En tant que produit vous devez respecter l’image et le positionnement qui est le votre. Mais en tant qu’artiste vous avez envie de libérer toutes les facettes qui vous constituent. Il y a la une tension, un paradoxe.

Rae : Oui, c’est sûr qu’il ne faut pas décevoir les gens qui nous connaissent comme un groupe de scène qui donne de l’énergie à des compos plutôt rock, même si on a une pulsation assez funky sur certains titres. On doit faire attention à ne pas aller trop vite.

Jess : Mais notre but n’est pas de nous enfermer dans un style. Créer implique une certaine liberté et on ne prétend pas être un groupe de garage ou de funk pur, on veut au contraire s’ouvrir énormément de portes. Avec "Miss You" les Stones sont allés vers le disco tout en restant les Stones. Kiss a fait de même avec "I was Made For Loving You" tout en restant Kiss. Nous, on veut faire pareil : être partout, goûter à tout et que ça reste du Fancy."

Technikart : Vous êtes réputés être des bêtes de scène. Ce disque, est-ce une manière de rappeler aux gens que vous êtes aussi des songwriters ?

Rae : Tout à fait. Ecrire de bonnes chansons et de belles mélodies, c’était déjà important pour nous avant que Fancy ne voit le jour. Mais c’est vrai qu’étant donné notre réputation de bête de scène, on avait un peu l’impression qu’on perdait de vue notre goût pour les bonnes compos. On veut montrer qu’on a de bonnes chansons et on espère d’ailleurs que le disque va mettre ça en avant et toucher un public différent qui verra en nous de bons compositeurs.

Jess : Plus que différent c’est un plus large public qu’on veut toucher avec le disque. C’est notre but. On veut être mainstream, avoir de la thune, que ça marche, être reconnu…

Technikart : Mais de toute évidence pas à n’importe quel prix ! Certaines personnes ont, parait-il, voulu faire de vous des Scissors Sisters français et ça ne vous a pas plu.

Jess : C’est normal parce que c’est des raccourcis. Tout à l’heure un journaliste me parlait de The Darkness. Je ne veux justement pas faire trop dans le style d’un The Darkness bis. C’est très important de ne pas nous affilier à ce côté trop rigolo. On a de l’humour et du second degré, mais on est quand même un groupe avec de vraies chansons, une vraie prestation scénique et nous on vise plus haut que les Darkness, on vise des gens comme les Stones, Michael Jackson, Elvis Prestley ou Queen. On ne veut pas faire un one shot. Après, je comprends qu’il faille parfois mettre des étiquettes, même nous on le fait. Mais voilà : nous on veut imposer notre truc, pour que bientôt les gens disent : "Tiens, vous sonner Fancy vous !"

Technikart : Les personnages que vous incarnez sur scène, d’où viennent-ils ?

Jess : C’est culturel, ça vient des Stones, de Queen… On a une image glam alors on nous compare tout le temps à Bowie mais moi je suis plus dans Gary Glitter, Suzy Quatro et Sweet. Mais je pourrais très bien citer Chic Corea, Return to Forever, Metallica, Joe Jackson, Kate Bush et Police. On a pris tous ces trucs, on les a mélangé et ça a donné Fancy. Après, l’imagerie et le look qu’on a sur scène sont venus progressivement.

Technikart : Chacun de vous avait envie de développer un personnage ?

Rae : L’image que j’ai développée m’est venue plus lentement que pour Mom et Jess. Au début, je ne savais pas trop ce que je voulais être sur scène. Contrairement au guitariste et au chanteur, ce n’est pas évident de trouver tes repères quand tu es bassiste. Je refusais d’avoir l’image habituelle du bassiste en retrait. Mon personnage a donc mis du temps à évoluer et je pense qu’il est encore en évolution.

Jess : Mais il n’y a pas eu d’initiateur, ce n’est pas moi qui ai dit : "Allez les mecs, on se maquille !" ou eux : "Jess, tu devrais être complètement ouf sur scène !". Pour moi, le personnage que je suis sur scène n’est pas un personnage. Evidemment, dans la vie de tous les jours, je ne suis pas comme ça, je n’ai pas tout le temps envie que tout le monde me regarde.

Technikart : C’est juste une facette de ta personnalité ?

Jess : Plus qu’une facette, c’est une extension de moi. Sur scène, je peux être encore plus moi, enfin c’est aussi moi cette façon d’être. Donc, oui, c’est comme une facette.

Technikart : Ton "personnage" m’évoque les icônes félines des années 80, Bruce Lee, Michael Jackson… La tenue de Bruce Lee dans Le jeu de la mort, c’est bonzaï glam dans ta face ! Le jean slim avant l’heure !

Rae : C’est vrai (rires) ! De toute façon, l’esthétique des années 60, 70, 80 est une référence pour nous. Musicalement ou cinématographiquement, ça nous a vraiment influencé.

Jess : Des choses magnifiques ont été faites avant et même après, mais ce qui me fait vraiment rêver et là où je puise toute notre énergie et notre inspiration, c’est vraiment dans ces "trente glorieuses" comme les appelle Rae.

Technikart : Quelle est la meilleure première partie que vous ayez fais ? Daft Punk ? Le MC5 ?

Jess : Déjà, juste un petit détail, moi le MC5 je ne suis pas fan, même si j’ai une afro comme Rob Tyner. D’ailleurs il a plutôt une afro comme moi ! Après c’est super flatteur de pouvoir faire la première partie d’un groupe aussi mythique…

Rae : Ce qui était impressionnant avec ce concert du MC5, c’est qu’il n’y avait pas autant de monde qu’on l’aurait souhaité ! En vérité, peu de gens se souviennent de ce groupe !

Jess : Moi j’ai aimé faire la première partie de Peaches, parce qu’on aime Peaches et que Peaches aime Fancy. Et oui, Daft Punk bien sûr, parce que c’est Daft Punk, qu’ils sont super cools et que leur manager nous adore.

Rae : Moi j’ai un bon souvenir de première partie mais qui n’est pas dû à la tête d’affiche. C’était à l’Elysée Montmartre…

Jessie : Attention, il va balancer un truc !

Rae : Notre premier Elysée Montmartre et on ouvrait pour The Rapture, un groupe qu’on n’aime pas du tout et qui ne nous aime pas non plus, mais j’étais super content d’être là parce que pour moi l’Elysée Montmartre est une salle mythique où je suis allé voir plein de bons groupes quand j’étais jeune.

Technikart : Votre tonitruant "Seventeen" vous suit maintenant depuis quelques années. N’avez-vous pas craint à un moment de ne jamais faire mieux que ce morceau ?

Rae : Non, je n’ai pas cette pression, je pense que nos titres ont tous un potentiel tubesque. Parfois, ce que je me demande, c’est si on arrivera plus tard à faire aussi bien que ces compos. Mais peut-être qu’on arrivera à faire encore mieux. On est plein de ressources.

Jess : Oui, j’en suis quand même persuadé. Après, c’est peut-être une question de moyens supplémentaires pour épanouir notre inspiration et notre créativité. Parce que là c’est clair qu’on commence à avoir faim. On n’a pas d’argent, on n’a rien.

Technikart : Je n’ai pas étudié les paroles à la loupe : "Seventeen", ça parle du fait d’avoir 17 ans ?

Jessie : Non, c’est plus un morceau qu’on a écrit en réaction à cette espèce d’impératif flippant à absolument rester jeune que véhiculent les magazines. Maintenant si tu as 50 ans tu dois en paraître 30. Et si tu en as 16, tu dois en paraître 22.

Technikart : Ça me rappelle un passage de La possibilité d’une île de Houellebecq où sa nana lui dit que son magazine prépare l’avènement d’une génération de "kids définitifs".

Jess : Oui, c’est ça, on est des éternels kids.

Rae : Mais ce qu’on fait ce n’est pas vraiment une critique, c’est juste un constat. Parce que finalement on est aussi un peu dedans. D’ailleurs on met le doute sur notre âge. Tout le monde nous le demande mais on refuse de le donner parce qu’on veut une image un peu éternelle.

Jess : Ca nous amuse de jouer de notre âge comme de notre sexe. Ce n’est pas anodin s’il y a des filles sur la pochette de notre disque, dont une mature women avec un appareil dentaire. Ces dessins sont de Mom. C’est lui – enfin c’est elle, c’est lui, on ne sait pas – qui signe tout l’art work de Fancy.

Technikart : C’est marrant que tu parles d’elle ou lui : sur votre pochette de disque vous me faits penser à Drôle de dames, voire Cat’s Eyes.

Rae : Ce n’est pas la référence utilisée par Mom mais c’est sûr qu’il y a un côté super héros…

Jess : Un côté King of the World !

Rae : Un petit côté "iconic", comme disent les anglais, et c’est quelque chose qu’on retrouve dans l’imagerie des super héros et des supers héroïnes. Les super héroïnes c’est mieux que les super héros d’ailleurs, parce qu’il y a le côté féminin…

Jessie : Parce qu’il y a le côté drogue !
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MessageSujet: Re: ITW sur technikart.com - septembre 2007   ITW sur technikart.com - septembre 2007 Icon_minitimeLun 29 Sep - 0:33

Technikart : Avec ces mort(e)s vivant(e)s, votre pochette d’album fait de toute évidence référence aux films de série B…

Jess : Complètement. Romero. Argento. Pucci. A mort

Technikart : Pour vous le rock a-t-il aujourd’hui quelque chose à voir avec la série B ?

Rae : Il y a de ça. On ne le prend pas au sérieux mais en même temps on le considère. Ce qui m’énerve un peu c’est tous ces cinéphiles et ces critiques de cinéma qui avant descendaient les séries B et qui, depuis Tarantino, redécouvrent et trouvent géniaux les films de Romero, de Bruce Lee et la Blaxploitation. Nous avec cette pochette de disque on veut montrer que la série B est aussi une référence même si elle peut passer pour de la sous-culture. La série B a pondu des perles et le rock pareil. Effectivement, il y a Mozart en musique, tout le courant romantique de la fin du 19e siècle, mais il y a aussi le rock’n’roll, qui est plus léger mais qui est quelque chose d’important. Le rock, culturellement, c’est très fort, ça a une grosse identité.

Jess : En plus, même si, comme tu le dis, il y a ce côté série B dans le rock, aujourd’hui je trouve qu’il y a surtout une approche super intello du rock, surtout avec toute cette vague qu’a pu générer le Velvet Underground. Il y a de plus en plus d’intellos critiques du rock, à tel point qu’on a l’impression que le rock c’est aujourd’hui des Wagner ou des Mozart. Et ça, c’est pareil que la scène branchouille de New York, ça m’inspire un grand respect mais ça me fait chier. C’est comme ans le glam avec David Bowie, c’était génial, il a trouvé de super concepts et fait de super chansons, mais quand tu vois le concert de 73 de Ziggy Stardust, c’est chiant. Il n’y a pas une goutte de sueur. Pour nous ce qui prime c’est de faire des trucs directs et efficaces. On veut faire le divertissement à mort, rallumer le flambeau des sixties, seventies, eighties où tu avais des concerts avec une vraie classe. Avec Fancy on veut que tu ailles de Queen à Kiss en passant par les Stones et que tu ressortes en te disant : "Wouah, ils sont inaccessibles, jamais de ma vie je ne pourrais être comme eux !"

Technikart : Jess, j’ai appris que tu avais co-composé "D.A.N.C.E", le single de Justice. Comment cela s’est fait ?

Jess : En fait, ce qui s’est passé c’est que Surface to Air – qui a réalisé le clip de "We are your friend" – nous a parlé d’eux pour la tout première fois alors qu’ils étaient en train de réaliser un clip pour nous. Et ils nous ont dit que Justice nous adorait. Je crois qu’entre temps Pedro Winter (manager de Justice, Nda) a fait le lien et un jour Xavier Augé (moitié de Justice, Nda) est venu me voir alors que je jouais en Angleterre avec Rinôçérôse. Il s’est présenté, je lui ai dit que j’avais entendu parler de son groupe, il m’a dit qu’il était fan de Fancy, je lui ai passé "Xiomara", un morceau de notre album, il m’a dit ensuite qu’il adorait, qu’il le passait en soirée, donc voilà on a gardé contact. Et un jour ils m’appellent, ils me font : "Yo, Jess ! Tu ne voudrais pas nous filer un coup de main sur un morceau ?" Voilà.

Technikart : Jess, tu as bossé avec Rinôçérôse et Justice. Te sens-tu proche de cette scène électro ?

Jess : Evidemment. En fait, ce qui s’est passé avec Rinôçérôse c’est qu’ils m’ont invité sur leur album et comme ça s’est bien passé ils m’ont invité à les accompagner en tournée. Tout ça n’est donc pas très volontaire de ma part. Pareil avec Justice, même si on est un plus potes. Je n’ai donc pas une réelle volonté de travailler avec des gens purement électro. Mais l’électro nous a effectivement influencé, via des groupes plus vieux, style Kraftwerk et Human League. On est moins à la page sur les groupes électro d’aujourd’hui, mais on n’a rien contre. On pourrait même faire des incursions de ce genre prochainement. De toute façon il y a un côté électro dans notre manière de travailler en studio parce qu’on bosse beaucoup les batteries avec la Linn Drum qui est une boite à rythme qu’utilise Prince et de nombreuses formations électro.

Technikart : A quand une chanson de Fancy illustrant une pub iPod comme l’a fait Rinôçérôse ?

Jess : On fera cent fois mieux que ça ! On n’aura même pas besoin de faire de pub, nos disques se vendront par milliers ! Notre but c’est quand même d’arriver au niveau de Jackson, des Beatles, des Stones et de Prestley ! Réellement. On est des gros kids. On rêve encore. On est dans un univers de rêve total et on veut y rester. On ne veut pas décrocher. Car c’est ça qui permet de garder la fraîcheur, c’est ça qui nous permet de donner des compos qui sont, à notre avis, de qualité. Tout à l’heure on parlait de songwriting et bien nous on a l’impression de fournir du songwriting.

Rae : C’est ce qui nous permet d’avoir cette attitude qu’on a sur scène et qui peut paraître ultra prétentieuse pour certains. Mais nous on s’en fout, on est là et on se prend pour les rois du monde et c’est fun et en même temps c’est sérieux.

Jess : On veut rêver jusqu’à 65 ans comme les Stones ! Quand on a joué à l’île de Wight, on les a vu sur scène et c’était génial. C’est ça qu’on veut faire.

Technikart : Ce n’est pas trop dur de passer de l’île de Wight à Montreuil sous Bois où vous logez ?

Jess : (rires) Les Stones aussi habitaient dans une banlieues à leurs débuts ! Rae et moi habitons à Mairie de Montreuil mais on ne veut pas y rester. Moi je vais déjà m’acheter une villa à Los Angeles avec l’argent de "D.A.N.C.E" ! Argent que j’attends toujours ! Et avec l’argent de Fancy j’achèterai des villas ailleurs, à Stockholm, à Tokyo…

Technikart : Comment en êtes vous venu à signer avec Exclaim après toutes ces années de flou ?

Jess : Le personnage qui fait qu’on est ici c’est Marc Zermati, le mec qui a ramené les New York Dolls et les Sex Pistols à Paris. Les Clash ont même fait un concert pour lui quand il était en taule.

Technikart : Comment êtes vous entré en contact avec lui ?

Jess : Philippe Lebras, notre producteur, est super pote avec Zermati et Zermati, si l’on peut dire, nous a tout de suite baptisé. Après, c’est vrai qu’on a eu un parcours un peu compliqué avec les maisons de disques. Il y a eu des refus de notre part et des mecs qui se sont dégonflés parce que d’un coup ils trouvaient que Fancy était trop ambitieux pour eux, ils flippaient de se faire virer de leur maison de disques si on ne vendait pas, etc. Et finalement Exclaim est arrivé dans l’histoire fin 2006 par le biais de Zermati, ils ont vu, ils ont dit : "Banco !". Et ce qui est génial avec Exclaim c’est que toute l’équipe est unanime et ça, ça vaut toutes les majors du monde !

Technikart : Vous souhaitez être mainstream : ça va être marrant de voir comment votre côté androgyne va passer à l’heure où l’androgynie c’est Mika et Christophe Willem.

Jess : Oui, quels concurrents ! Quelle bataille ça va être ! ça c’est hyper glamour Mika et Christophe Willem ! Il est temps que Fancy arrive et remettre un peu d’ordre ! On est là pour rétablir l’ordre.

par Sylvain Fesson, le Lundi 24 Septembre 2007
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